L'Open de Caen a un photographe officiel en la personne de Gérard Piwtorak. 

Cela n'empêche pas de solliciter 3 photographes bénévoles avec lesquels l'Open de Caen aime particulièrement travailler. Discrets et disponibles, en plus de réaliser de très jolies photos, ils nous ont accordé un peu de leur temps pour une interview croisée, réalisée lors de la phase des Qualifs.

Sophie Porquet - Photographie

Damien Deslandes photographies

Frédéric Goualard - Photographie

 

Bonjour à vous 3!

 

Pour commencer, Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

 

Sophie Porquet : Alors moi c’est Sophie Porquet, je suis une passionnée de tennis et je connais donc l’open de Caen depuis très longtemps. 

Je suis photographe pour l’évènement depuis maintenant 3 ans, grâce à Fréderic d’ailleurs qui m’a mis en relation avec les contacts d’Arnaud Guimard ce qui m’a permis de rentrer dans l’Open assez facilement et naturellement. 

Damien Deslandes : En ce qui me concerne, Ça fait 2 ans que je fais de la photo et c’est la seconde fois que je suis photographe de l’open, j’ai notamment couvert les qualifications l’année dernière, tout seul, ce qui étais assez prenant. C’est pour ça que je voulais être accompagné cette année sur cette période du tournoi.

Frédéric Goualard : Je suis photographe depuis 2014, j’ai commencé par différentes photos de sport puis un jour j’ai écrit à l’open et à la suite de ça Arnaud m’a contacté très rapidement. Ça s’est fait un peu par hasard.

 

Est-ce que c’est votre métier ?

 

Sophie Porquet : La photographie n’est pas mon métier, Je m’y suis vraiment intéressé il y a environ 4-5 ans et c’est aujourd’hui une passion avec le tennis.

Damien Deslandes : Non, non c’est une passion également. 

Frédéric Goualard : Moi non plus ce n’est pas mon métier malheureusement.

Qu’est-ce qui vous plait à l’open de Caen pour venir en tant que bénévoles ?

Frédéric Goualard: Cela permet de voir des joueurs de tout niveau ! C’est un grand moment de partage, de convivialité et au zénith il y a une vraie communication avec le public de la part des joueurs notamment Jo-Wilfried Tsonga ou Benoit Paire.

 

Etes-vous tous spécialisé dans le sport ?

 

Sophie Porquet : Non pas spécialement, je fais aussi beaucoup d’événement culturels comme l’orchestre régional normand ainsi que la semaine acadienne à Courseulles. Ce sont des évènements vraiment important et très intéressant à photographié car on participe aux activités ce qui nous permet de faire parfois de belles découvertes. 

Damien Deslandes: Pour ma part c’est essentiellement du sport que je photographie environ 90% et pour le reste je vais plutôt être sur des spectacles, des concerts… En fait la complexité dans beaucoup d’événement qui atteignent un certain niveau de professionnalisme, c’est qu’ils deviennent difficilement accessible pour des amateurs comme nous.

Frédéric Goualard : c’est ça la force de l’open de Caen, c’est que même lors de la phase finale au zénith nous sommes mélangé avec des photographes professionnels! Je me souviens notamment de la première fois où j’y suis allé, le soir de la finale nous étions 20 photographes alignés de tous niveaux, puisqu’on voyait tous types d’appareils. J’ai vraiment trouvé ça sympa de voir qu’ils ouvraient leurs portes à tout le monde.

Damien Deslandes : On retrouve le même esprit en termes d’accueil dans les meetings d’athlétisme de Mondeville, d’Hérouville entre photographes pros et amateurs. Il y a un intérêt commun qui joue beaucoup. On est tous plus ou moins suivis sur les réseaux sociaux et donc chaque petite communication est bonne à prendre en quelque sorte.

Frédéric Goualard: C’est vrai que ces meetings font aussi la part belle aux nouveaux médias, puisqu’il y a aussi des plus jeunes qui prennent des photos, des vidéos pour les poster sur les réseaux sociaux. Tous les supports sont utilisés pour tous les types de médias.

Sophie Porquet : Oui il y a un partage, de connaissances. On connait les différentes personnes, c’est donc un plaisir de se retrouver à chaque fois.

Frédéric Goualard : C’est vrai que moi c’est ce qui me plait de pouvoir partager, de vivre un événement ensemble. Le fait de partager nos compétences quand on le peut, si quelqu’un me demande des conseils, je lui donne sans problème ! Sauf si je tiens un super plan là je le dis à personnes! (rires).

 

Qu'est-ce qu'une photo parfaite pour vous, alors ? 

 

Damien Deslandes: Dans la photo sportive, le niveau de pratique à un rôle. La photo sera plus belle avec un joueur professionnel comparé à celle qu'on peut avoir avec un amateur. La technique joue, pour le même geste la photo sera plus belle avec un professionnel. 

Sophie Porquet : C'est très subjectif, la photo peut-être magnifique du point de vue artistique mais la technique du sportif sur le cliché peut être mauvaise. Chacun interprète à sa manière une « bonne photo ». Le matériel joue énormément aussi. C'est un partage avec les joueurs que de leur faire de belles photos, surtout pour ceux qui n'ont jamais eu l'occasion de se faire photographier.

Frédéric Goualard : Je suis plus sur le côté artistique, je vais rechercher le cadrage, faire ressortir le fond, le placement des spectateurs ect... Mais esthétiquement la tenue du joueur compte aussi pour rendre un meilleur résultat, une belle tenue participe à réduire le choc visuel, il y aura une fluidité des couleurs. Mais c'est intéressant d'avoir accès à tous les niveaux de joueurs et c'est un plaisir de leur faire des belles photos et de leur donner, c'est gratifiant quel que soit le niveau.

 

Préférez-vous prendre les photos au zénith ou pendant les qualifications ? 

 

Damien Deslandes : Il y a de grosses difficultés techniquement parlant au niveau de l'éclairage qui n'est pas assez puissant pendant les qualifications comparé au zénith. Les photos sont prises à haute vitesse donc il faut un maximum de lumière sinon on perd en qualité.

Sophie Porquet : C'est vrai que ça gagnerait à être mieux éclairé mais ça reste un beau complexe.

Frédéric Goualard : J'ai vraiment apprécié les 2. Le contexte est différent, au zénith le terrain est synthétique alors qu'aux qualifications c'est de la terre battue, on peut travailler avec les coups de vent qu'il peut y avoir sur terre battue et jouer avec la poussière engendrée, on peut donner un effet matière. 

 

Pour finir, pourriez-vous résumer l'Open de Caen en un mot ?

 

Damien Deslandes: Amateur, c'est ce que j'apprécie, l'idée de partir du non classé et avoir sa chance d'aller jouer un match au zénith, y'a qu'un lieu en France ou on fait ça, c'est à Caen.

Sophie Porquet : Un beau tournoi. On a de la chance d'avoir un beau tournoi comme ça qui lie les amateurs et le niveau professionnel.

Frédéric Goualard : Convivialité, de par la relation entre les joueurs amateurs, professionnels, sur l’événement et en général.

Bonjour Thierry de Moliner, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

 

Au tennis club de Caen, j’ai deux casquettes, tout d’abord je suis président du comité départemental de tennis depuis 7 ans et membre du bureau du TC Caen. Je suis au club depuis plus de 15 ans, je suis arrivé au club car j’étais responsable de la commission arbitrage au niveau du département. J’ai rencontré Wilfrid Pic qui venait d’arriver au TC Caen et qui a eu l’idée avec Aristide Olivier de lancer l’Open de Caen. Ils m’ont donc proposé de venir les aider sur le lancement de la première édition de l’Open de Caen. Je connais donc l’événement depuis ses débuts. 

 

Quel est votre rôle à l’Open de Caen ?

 

Au début je faisais un peu de tout, montage, démontage etc… Mais maintenant je m’occupe essentiellement de l’arbitrage, entre les arbitres de chaise et les juges de ligne notamment au niveau de la formation et du montage des équipes

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Que pensez-vous des qualifs et de la phase finale de l’Open de Caen ?

 

Je dirais tout d’abord que l’événement est porteur au niveau du département, c’est le premier événement tennistique ou l’on fait venir des joueurs de très haut niveau, ça permet au public local de venir voir des rencontres de haut niveau. Il y a un impact fort au niveau des licences sur l’ensemble du département. Par ailleurs on a une difficulté dans le département à mobiliser les 3ème et 4ème série surtout au niveau des femmes et on constate que l’Open de Caen permet de les mobiliser sans problème, c’est vraiment attractif. Les personnes savent que c’est un tournoi amateur où ils ont la possibilité de jouer contre des professionnels. De plus il y a vraiment une bonne ambiance au TC Caen durant les qualifs. Il y aussi le fait que les vainqueurs des 3ème et 4ème série jouent leur finale au Zenith avec de bonnes dotations.

 

Participez-vous aux qualifs ? 

 

Je participe maintenant au tournoi seniors 55 et plus par principe et par plaisir. Malheureusement cette année j’ai dû abandonner au deuxième tour à cause de problèmes physiques. Mais j’ai participé à toutes les phases qualificatives depuis le début du tournoi ! Mais sans faire de grands résultats, en étant fidèle à mon niveau ! 

 

Qu’est ce que vous aimez quand vous venez participer aux qualifs ?

 

La vie du club principalement, je suis passionné de tennis, ça me parait donc important de participer à ce tournoi dans son club, on voit beaucoup de monde, l’ambiance est très bonne. Cela permet de s’imprégner de l’ambiance du tournoi avant la phase finale ! 

 

L’an dernier nous avons eu la chance d’accueillir la coupe Davis, ça vous fait quoi de ramener la coupe à la maison ? 

 

C’est un super souvenir, car comme je suis aussi à la fédération de Tennis, j’ai eu le privilège de pouvoir toucher la coupe Davis ! En plus cette année nous l’avons gagné, ça a vraiment un impact fort sur le public en particulier pour les jeunes. On espère que ça a donné envie aux jeunes de venir s’inscrire dans un club de tennis ! Et j’espère que l’on va la gagner encore cette année ! Par contre je ne pense pas que nous la reverrons cette année à l’Open de Caen. Cela reste un très bon souvenir pour moi et je pense aussi pour le public.

 

En un mot pouvez-vous nous décrire l’Open de Caen ? 

 

C’est une belle fête, bonne ambiance, super état d’esprit, c’est l’événement de l’année pour le territoire au niveau tennistique.

 

ITW réalisée lors des Qualifs.